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À propos de...

"Un blogue à propos de ma maîtrise sur les blogues. Un peu un méta-blogue, donc, même si ça sonne un peu perdant. À date, c'est tout à fait normal qu'il n'y ait pas grand chose ici. Après tout, ce n'est que le tout début de la longue aventure du mémoire de maîtrise, et je ne suis pas certain où ça peut me mener. Une chose est sûre: vous le lirez ici."

Dépôt de sujet

Le sujet a été déposé. Ça veut dire que, là là, je ne peux plus changer. Mon corpus est fixé, et tout est en place pour que je commence ma rédaction. Suffit juste de recevoir l'approbation du comité (formé, je crois, de trois professeurs du département) et on est en business.

Fidèle à mon habitude, je vous garoche drêt là l'intégrale de ce que j'ai remis.

Titre: Le blogue littéraire au Québec : description et analyse.

Corpus: Le corpus sera constitué de plusieurs blogues québécois et de leurs contreparties éditées, et surtout d’entretiens avec les auteurs de ceux-ci. Il y aura par endroits comparaisons avec quelques blogues littéraires français, qui sont donc énumérés ici aussi.

Corpus primaire : les blogues

Allard, Caroline, Chroniques d’une mère indigne

Allard, Caroline, L’off mère indigne

Bond, Edouard, 666

Camus, Renaud, Corbeaux

Lalonde, Pierre-Léon, Un taxi la nuit

McComber, Éric, Roule Rosie Roule

Mistral, Christian, Vacuum 2

« Ron l’infirmier », Ron

« Simon », Ton papa me fourre

« Sophie », Lorazepam


Corpus secondaire : les livres

Allard, Caroline, Chroniques d’une mère indigne, Septentrion, coll. « Hamac-carnets », Montréal, 2007.

Lalonde, Pierre-Léon, Un taxi la nuit, Septentrion, coll. « Hamac-carnets », Montréal, 2007.

Mistral, Christian, Vacuum, Trait d’union, coll. « Graal », Montréal, 2002.

Mistral, Christian, Vacuum 2, inédit (manuscrit fourni par l’auteur).

« Ron l’infirmier », La chambre d’Albert Camus et autres nouvelles, éditions Privé, coll. « Les clandestins », Paris, 2006.


Problème, orientation, méthodologie, objectifs du travail :

Le blogue littéraire, au Québec, obtient de plus en plus de visibilité. Plusieurs écrivains se tournent vers ce média afin de diffuser leurs écrits.

Mais ces blogues d’écrivains sont-ils des objets littéraires? Qu’en est-il des blogues qui se veulent littéraires mais qui sont tenus par d’illustres inconnus? Y a-t-il un milieu constitué du blogue au Québec? Quelle est la place du texte dans le blogue littéraire? (Notons l’exemple particulièrement frappant de Ton papa me fourre qui utilise la capacité d’Internet à afficher du dessin et du texte manuscrit pour créer son identité, davantage que par le style seul, de même que les incursions de la photographie chez Taxi de Nuit et Roule, Rosie, Roule.) Le passage à l’imprimé, s’il y a lieu, modifie-t-il ce rapport à l’image?

Il faudra tout d’abord définir le blogue littéraire, opposant le concept à ceux de blogue journalistique, de blogue d’opinion et de blogue de type « journal intime ».


Ensuite, il faudra observer le monde des blogueurs québécois afin de pouvoir expliquer à la fois les raisons qui poussent des créateurs à choisir le blogue comme médium, mais aussi les interactions qui se créent entre les blogues (et, donc, les blogueurs). Le système de liens, de références et de mèmes fait partie intégrante de l’objet-blogue et crée un écosystème qu’il faudra décrire et expliquer. Pour ce faire, la méthode de la thick description (mise au point par l’ethnographe Geertz) est tout indiquée. Certains ajustements seront évidemment à faire, car cette méthode n’est tout de même pas tout à fait adaptée à l’étude littéraire. Des entretiens avec les acteurs du milieu des blogues au Québec serviront de matière première à l’élaboration de cette partie de la recherche.


Le travail se poursuivra par un questionnement sur l’influence que ces nouveaux développements ont eus sur le champ littéraire au Québec. La publication de quelques blogues en format papier n’aura-t-elle été qu’un coup de publicité, ou cela marquait-il le début d’une nouvelle manière de découvrir de nouveaux auteurs? Les auteurs qui bloguent peuvent-ils être publiés plus aisément?


Cette réflexion ne pourra faire autrement que de comparer la situation au Québec à celle qui prévaut en France, notamment grâce à François Bon, dont le blogue personnel Le tiers livre est empli de réflexions sur le blogue et son impact sur la littérature, et qui mène de plus le projet Publie.net, lieu de publication d'œuvres littéraires en format électronique et sous fonctionnement coopératif.


Voilà. Notons que, à ma connaissance, c'est la première fois ever qu'un document officiel remis à l'université comporte les mots "Ton papa me fourre". Merci.

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Commenter | Signet | Fin
  • Blogger Rachel dit:
    31 mai 2008 à 04 h 29  

    Bonjour, je voudrais utiliser la fonction interactive de ce blog. J'ai relu ton dépôt de sujet.
    Quand tu parles de définir le genre blog/journal intime, il faudrait absolument que tu parles du nombre d'éléments trashs qu'on y retrouve. À mon avis, ça fait certainement partie du succès de la chose. Évidemment, j'ai« papa me fourre» en tête. Ses dessins sont laids, il a une mauvaise calligraphie ; dans les commentaires, il ne se prive pas pour envoyer chier ses lecteurs. Au départ, rien pour séduire : le personnage (en supposant que ce soit un personnage) que Simon Fournier a créé a été victime d’inceste, il est antipathique , provocateur, bisexuel, accro à la porno, se fait payer pour avoir des rapports sexuels, jure, travaille dans un mauvais resto, etc. C'est un looser, il a raté sa vie. Ce qui accroche le lecteur, c’est justement ça, parce que Simon Fournier excite, dans tous les sens, son lecteur, qui en redemande (voir les commentaires quand ça fait plus de deux jours qu’il n’a pas écrit). Le lecteur est voyeur, comme Simon qui regarde de la porno, c’est la même chose. En plus, l’auteur incite ses lecteurs à devenir son ami facebook. C’est là à mon avis que le blog ne devient plus simplement un journal intime ou un objet littéraire quelconque : un livre n’est pas interactif, mais un blog peut le devenir et le meilleur exemple c’est celui de Simon Fournier. L’auteur reçoit des propositions de baise TOUS LES JOURS, et couche avec ses lecteurs. Puis, il en parle dans son blog en temps réel. D’après moi, ce blog est littéraire dans la mesure où ne lit que les billets. Si on va plus loin, ce n’est plus un objet littéraire, c’est rien de moins qu’un reality show. Il faut absolument que tu tiennes compte du nombre de personne qui vont lire chaque jour ce blogue, le sondage est affiché présentement. Si le blog de Simon Fournier n’était pas un reality show, ça ne marcherait pas. haut

  • Blogger Rachel dit:
    30 juin 2008 à 04 h 43  

    ERRATUM!!!
    Aha ! Je me suis relue et j'ai écrit Simon Fournier partout!!! Je sais pas si c'est un lapsus ou quoi, je connais pas de Simon Fournier...
    À ceux qui liront ce commentaire dans l'avenir, c'est de Simon Poulin dont je parle! Désolée haut