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À propos de...

"Un blogue à propos de ma maîtrise sur les blogues. Un peu un méta-blogue, donc, même si ça sonne un peu perdant. À date, c'est tout à fait normal qu'il n'y ait pas grand chose ici. Après tout, ce n'est que le tout début de la longue aventure du mémoire de maîtrise, et je ne suis pas certain où ça peut me mener. Une chose est sûre: vous le lirez ici."

La blogosphère, ces inconnus

À force de lire sur le sujet, j'apprends beaucoup, mais je réalise beaucoup de choses, et je réalise que je savais déjà beaucoup de choses sur le sujet mais que je n'y avais simplement jamais pensé sous cet angle. En voici un exemple, qui va, selon qui vous êtes, soit vous faire dire "ah ben c't'évident", "ah oui, tiens donc, intéressant" ou bien "non mais on s'en contrefout". 


Si vous êtes mon directeur, j'espère que ce sera ça la deuxième option, et si c'est la troisième, ne vous inquiétez pas, je ne vous en voudrai pas une miette. 

La blogosphère (puis qu'il faut la nommer ainsi - je déteste ce mot) est ce que l'on appelle en Anglais un Scale-free network, c'est-à-dire qu'il y a, tout en haut, quelques blogueurs "influents" ou "connus" vers qui, tôt ou tard, tout le monde finit par envoyer un lien. Ce qui est intéressant, c'est qu'on retrouve la même distribution dans plusieurs autres contextes: les citations dans des publications savantes, par exemple, font beaucoup plus souvent référence à quelques articles "fondateurs" qu'à la majorité des autres. L'internet est comme ça, aussi. 

Mais que les réseaux sociaux (comme la blogosphère, Facebook ou même la population d'une association étudiante) reviennent toujours à ce modèle, c'est là que ça devient franchement fascinant. Parce que, qu'on le veuille ou non, ça donne une structure pseudohiérarchique à quelque chose qui semble, au premier abord, totalement informe. Mais, pensons-y. Si, quand on commence une première année en littérature à l'Université de Montréal, on se fait des amis tranquillement et on finit par rencontrer les dix ou quinze personnes qui composent l'exécutif de l'asso étudiante, on se dit que c'est normal; quand on commence à lire un blogue au hasard, si on gravit tranquillement les échelons, on finit toujours par remonter à Mistral, Pierre-Léon, ou au moins foqué qui dessine. Et on se dit "ah, tiens, lui aussi il connaît ça". 

Ben oui. C'est de même que ça marche. 

Faudra arrêter de voir la blogosphère pour autre chose que ce qu'elle est: une communauté. 

Lousse.

Mais une communauté quand même. 

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